Omega
Speedmaster Ad Astra Fond Saphir Index Tritium Cappuccino - Vintage Transition

Omega Speedmaster Professional « Ad Astra » Réf. 145.08.08, 42 mm, Calibre 1863,  Verre hésalite & fond saphir, Cadran tritium patiné « cappuccino » Occasion Vintage 1998 Boîte de service

« Dans le silence de l'espace une lumière chaude : la patine du temps répond à l’appel des étoiles. »

Il y a les heures terrestres, rythmées par les mails et les réunions, et il y a ces secondes qui, dans l’imaginaire, appartiennent encore aux missions spatiales. La Speedmaster les relie depuis six décennies. On remonte la couronne le matin : vingt, trente tours souples, et l’on entend presque l’écho d’une salle blanche, le bruissement des combinaisons, la voix d’un contrôle au sol qui compte à rebours. Au poignet, le verre hésalite diffuse une clarté légèrement chaude ; derrière, le fond saphir ouvre une fenêtre sur l’architecture du Calibre Omega C-1863, roues, ponts et ancre qui vivent à cadence humaine. Dans la pénombre d’une salle de cinéma, on a aperçu ce profil sur un scaphandre en 2019, « Ad Astra » : la Speed ne joue pas un rôle, elle rappelle qu’entre la fiction et le réel, c’est toujours elle qu’on choisit lorsqu’il faut mesurer précisément le temps. Et lorsque la lumière décline, la patine cappuccino des marqueurs tritium prend ce ton ambré qui raconte la vie d’une montre faite pour l’action, mais traversée par la poésie des années.

Lancée en 1957 pour les sports mécaniques, la Speedmaster devient l’outil des astronautes par la suite : qualification NASA en 1965, rôle-clé lors des missions Apollo, alunissage du 20 juillet 1969. À partir de la fin des années 1980, Omega propose une variante dite « hésalite/saphir » : face en plexi comme l’original, mais fond transparent pour contempler le mouvement. La référence 145.08.08 apparaît vers 1995 et est produite jusqu'en 2003 et accompagne les premières années 1990 ; elle coexiste avec des pièces commémoratives « Apollo XI » et succède à la 3572.50 quand la maison passe au calibre 1863 rhodié. La période de production observée pour une 3592.50 se situe globalement de la fin des années 1980 à env. 1996, avec des chevauchements de stocks et de séries qui expliquent des exemplaires datés 1996–1998. Ce continuum nourrit la légende : une Moonwatch fidèle à son ADN, mais ouverte au regard grâce au fond saphir.

Le boîtier asymétrique de 42 mm à cornes lyre épouse naturellement le poignet, protège poussoirs et couronne par ses épaulements, et porte une lunette tachymétrique aluminium à l’inscription « Tachymètre 500 ». Le verre hésalite, choisi pour sa résistance aux chocs et son rendu doux, magnifie l’échelle blanche et la profondeur du cadran. Celui-ci, mat et parfaitement équilibré, présente trois compteurs (petite seconde, 30 minutes, 12 heures) et des index tritium d’origine dont la patine cappuccino homogène offre un contraste plein de charme ; les aiguilles tritium, en accord chromatique, conservent cette teinte miel qu’aucune réédition ne reproduit tout à fait. Au dos, le fond saphir révèle le calibre 1863, évolution finie du célèbre 863 : architecture Lémania, roue à colonnes absente mais embrayage horizontal robuste, 21 600 a/h, ponts cuivrés décorés, beauté industrielle visible à l’œil nu. La cadence est franche, la remise à zéro nette, la réserve de marche d’environ 48 heures sert une vie active sans anxiété. L’ensemble garde l’entrecorne de 20 mm pour bracelets acier d’époque ou cuirs contemporains, selon l’humeur et l’usage.

C’est une montre d’outil qui se porte comme un symbole. Au bureau, elle rappelle, sans hausser le ton, que les décisions se prennent mieux lorsqu’elles sont mesurées. En déplacement, l’échelle tachymétrique et le chronographe restent des alliés concrets. En soirée, la patine cappuccino s’illumine sous les lumières chaudes, le verre hésalite adoucit les reflets, et le fond saphir devient conversation à lui seul. C’est là tout l’avantage de ce duo tritium + fond transparent : en face avant, une histoire spatiale authentique ; côté verso, un théâtre mécanique vivant. Commercialisée dès 1957, la Speedmaster Professional « Moonwatch » entre dans la légende en 1969. La sous-référence 3592.50 « hésalite/saphir » est observée de la fin des années 1980 à env. 1996, avec chevauchements possibles jusqu’au début 1998 selon approvisionnements et séries de transition. Notre exemplaire est daté 1997, cadran tritium d’origine (marquage d’époque), fond saphir révélant le 863, configuration très recherchée pour la chaleur de sa patine et la vue sur le mouvement.

Montre d’occasion de 1998, cadran tritium joliment patiné « cappuccino » homogène, fond saphir limpide, lunette tachymétrique en bel état d’usage. Pièce soigneusement vérifiée par l’atelier Mostra : contrôle d’amplitude et de marche, étanchéité de base adaptée à un usage urbain, révision de propreté, contrôle des poussoirs et de la remise à zéro, vérification du remontage manuel. Livrée avec une boîte de service Omega, pochette de voyage Mostra, certificat d’authenticité nominatif et garantie Mostra 3 ans couvrant la bonne marche et le service après-vente. Le tritium d’époque, aujourd’hui inerte, développe au fil des années une teinte naturelle miel, tabac, « cappuccino » unique à chaque cadran. Cette patine donne de la profondeur, adoucit le contraste et confère à la montre une présence chaleureuse qu’un luminova moderne n’offre pas. Elle signe aussi la cohérence historique d’une Speedmaster des années 1990. Le fond saphir, lui, prolonge l’expérience : la transparence permet d’admirer l’architecture du 1863, d’observer la respiration régulière de l’échappement et le ballet des roues, une dimension presque pédagogique qui fait dialoguer l’outil spatial et la belle mécanique.

Sélectionnée pour la qualité de sa configuration et la beauté de sa patine, cette Speedmaster est préparée chez Mostra pour un usage réel, pas seulement pour la vitrine. Notre atelier intégré contrôle, règle et accompagne chaque pièce ; notre certificat d’authenticité sécurise votre achat ; notre garantie de 3 ans vous couvre dans la durée. Nous vous conseillons aussi sur le choix de bracelets (acier d’époque, veau lisse, suède, rallye) afin d’accorder l’icône à votre quotidien. Chez Mostra, la Moonwatch n’est pas un mythe lointain : c’est un instrument vivant, prêt à reprendre la route… et, qui sait, à lever encore les yeux vers les étoiles.

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