Claudie Haigneré & Breitling Aerospace : la première française dans l'Espace
...La première spationaute française dans l'espace

Claudie Haigneré, pionnière de l’espace et ambassadrice de la Breitling Aerospace
Première Française dans l’espace à bord de la station MIR, Claudie Haigneré a marqué l’histoire avec la mission Cassiopée en 1996. Son parcours scientifique et politique hors norme inspire encore aujourd’hui. À cette occasion, Breitling créa une montre Aerospace en édition limitée, emblématique du lien entre conquête spatiale et horlogerie de précision.
Un exploit qui inspire toute une génération
« À l’origine d’un exploit, il y a de l’inspiration et une énorme préparation ». C’est par ces mots que Claudie Haigneré s’adressait aux équipes de SFR Business Team dans les années 2010. Cette intervention marquait un tournant pour le groupe, en quête d’innovation et de transformation.
Mais bien avant cela, Claudie Haigneré – née Claudie André-Deshays – s’était imposée comme une figure majeure de l’aventure spatiale française. Le 17 août 1996, après onze années de sélection rigoureuse, elle embarque à bord du Soyouz TM-24 pour la mission franco-russe Cassiopée. Direction : la station spatiale MIR, aux côtés des cosmonautes russes Youri Onoufrienko et Youri Oussatchov.
Durant 16 jours, elle mène des expériences scientifiques majeures, en préparation de futures missions vers Mars. Elle devient ainsi la première femme française à aller dans l’espace, ouvrant la voie à de nombreuses vocations féminines dans les secteurs aéronautique, spatial et militaire.

Une carrière impressionnante au service de la science
Claudie Haigneré ne s’arrête pas là. En 2001, elle effectue un second vol dans l’espace lors de la mission Andromède, cette fois à bord de la Station spatiale internationale (ISS).
Un parcours d’exception
Bachelière à 15 ans, médecin rhumatologue spécialisée en médecine aéronautique, docteure en neurosciences, spationaute de l’ESA, puis ministre déléguée à la recherche, aux nouvelles technologies, et aux affaires européennes. Elle contribuera également au lancement d’Universcience, fusion de la Cité des Sciences et du Palais de la Découverte.
Naissance de la Breitling Aerospace Mission Cassiopée
En 1995, au Salon du Bourget, Ernest Schneider (dirigeant de Breitling) échange avec les journalistes Stefan Ciejka et Thierry Serna. À cette occasion, il prend conscience de l’importance du futur vol de Claudie Haigneré. Une idée naît : créer une montre spatiale unisexe, adaptée aux besoins identiques des pilotes et spationautes, quel que soit leur genre.
De cette rencontre naîtra la Breitling Aerospace Mission Cassiopée, éditée à 100 exemplaires seulement. Son cadran porte le logo de la mission franco-russe, et son fond arbore des marquages de série distinctifs. Elle se pose en alternative aux chronographes russes Poljot Sturmanskie, alors utilisés par les cosmonautes soviétiques.

Breitling Aerospace vs Poljot Sturmanskie : deux visions de l’horlogerie spatiale
Breitling Aerospace Mission Cassiopée
Dotée d’un boîtier titane de 40 mm et d’un bracelet bicolore satiné, la Breitling Aerospace offre un double affichage analogique et digital. Elle embarque un calibre 56 quartz, basé sur l’ETA 998.332, évolué ensuite en B65 Superquartz certifié COSC.

Elle propose plusieurs fonctions accessibles par la couronne : chronographe, compte à rebours 24h, deuxième fuseau horaire (GMT), alarme, calendrier. Son verre saphir est traité anti-reflets, sa lunette tournante est crantée unidirectionnelle, et ses aiguilles sont traitées au Luminova. Enfin, la boucle déployante à ressort permet un ajustement automatique, que ce soit sur une chemise ou une combinaison de vol.
Poljot Sturmanskie

Le Poljot Sturmanskie est un chronographe mécanique à affichage analogique classique, animé par le calibre 31659 à 17 rubis (18 000 a/h). Il propose une petite seconde, deux compteurs flyback, et une lunette tournante interne sans arêtes, conçue pour ne pas abîmer les combinaisons pressurisées.

Son boîtier en acier de 38 mm intègre deux couronnes, et un verre plexi. La lunette intérieure est indexée sur 12 heures. À droite, le compteur de 30 minutes alterne zones blanches et grises pour une lisibilité optimale. À gauche, le compteur de 60 secondes est gradué par chemin de fer toutes les cinq secondes. Le cadran blanc est orné d’index bâtons au Tritium et d’un guichet date à six heures surmonté des ailes de l’armée de l’air soviétique.
Ses aiguilles centrales métalliques sont elles aussi traitées au Tritium, avec une trotteuse rouge distinctive. Enfin, le fond de boîte porte le marquage des montres de dotation militaire. Compte tenu du record d’heures passées en orbite par les cosmonautes russes, cette montre détient le titre de la plus utilisée dans l’espace.
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