Sean Connery, James Bond 007, Rolex Submariner...

... Les icônes sont éternelles

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Sean Connery,  le James Bond 007 contre Docteur No de 1962, de 1963 dans Bons Baisers de Russie, en 1964 dans Goldfinger et l’année suivante dans Opération Tonnerre continuera éternellement d’incarner l’agent secret de sa gracieuse majesté. Son interprétation magistrale du personnage de fiction imaginé par Ian Flemming propulsera les premiers Opus de la Série comme les films événements qui auront le plus marqué la société des années soixante.

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D’où provient un tel succès : L’agent 007 bouleverse les codes par un style qui tranche avec les héros de la période précédente. Dans les années cinquante, Hollywood avec le Cinemascope et l’écran de cinéma panoramique va, dans de grandes productions aux couleurs et dans des décors somptueux, mettre en avant trois familles de personnages:
 En premier lieu, les grands noms de l’histoire dans des Péplums qui font appel aux valeurs religieuses et culturelles de l’occident et glorifient l’importance des traditions et la puissance de l’Etat.
Les héros militaires de la seconde guerre mondiale qui se rangent dans le registre « Patriotique » et incarnent l’engagement pour la liberté dans le strict respect de la chaine de commandement et du travail demandé. Les Western, un style de film qui fait l’apologie de la bravoure, du courage des Pères fondateurs et qui glorifie la défense de la communauté et de la famille. Les comédies musicales et les films policiers qui mettent en relief la beauté des actrices, l’élégance, le charme les yeux clairs et le luxe de « l’ American Way of Life ».
 
Tous ces films dont l’exportation est soutenue par le Département d’Etat Américain font la promotion du modèle de vie « du rêve américain » et diffusent des images marquantes et positives qui ont pour objectif de s’opposer à la propagation de l’idéologie communiste.

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C’est dans ce contexte qu’un acteur aux yeux noirs va s’imposer comme le phénomène hors normes qui va bousculer un scénario Hollywoodien bien réglé: Sean Connery combine toutes ces valeurs et va imposer son style dans une société occidentale qui idéalise et consomme.  Le Commandeur Bond incarne la tradition et l’engagement pour la Reine. Son style « viril avec élégance » combine un style athlétique et épicurien. Il dispose du meilleur équipement pour remplir ses missions et s’appuie sur les dernières technologies pour s’imposer à ses adversaires.

C’est également un grand séducteur célibataire, un hédoniste qui tranche avec les patriarches laborieux mis en avant par Hollywood. Il va incarner le rêve Européen et nombreux seront ceux qui vont s’identifier à lui. Pour cela La production va mettre a sa disposition le meilleur : Il sera doté d’une merveilleuse Aston Martin aux nombreux gadgets, séduira les plus belles et disposera des meilleurs champagnes pour agrémenter ses missions. Le triptyque automobile Aston-Martin, champagne Bollinger et Montre Rolex Submariner constitue à lui seul une marque de fabrique. Une association qui s’illustre par la punchline virile envoyée par l’acteur à ses ennemis: « Mon nom est Bond… James Bond » une réplique culte que l’on retrouve dans tous les films de la série.

Là où le champagne Bollinger va incarner le luxe, le Vodka-Martini au shaker (pas à la cuillère) va représenter l’appartenance à la Jet-Set et incarner son audace non-conformiste, Son Aston-Martin lui confère la respectabilité, le goût des traditions et la puissance confortable. C’est sa Rolex Submariner 6536 de plongée qui va colorer son personnage d’un coté aventurier-baroudeur capable d’exploits sous-marins. Une montre qui s’opposera à la Rolex GMT Master Pepsi d’aviateur d’Éléonore Blackman alias Pussy Galore dans Goldfinger.

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Cette Submariner va renforcer l’image du personnage et sera sous les projecteurs dans de nombreuses scènes dont une des plus célèbre restera la scène avec Ursula Andrès sur la plage où cette montre au poignet de Sean Connery est positionnée en vis-à-vis du couteau de plongée portée par l’actrice à sa taille, renforçant l’importance et l’utilité dans les missions périlleuses de la Rolex Submariner au poignet de l’agent du MI5.

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Cette montre va s’inscrire durablement dans la série et faire partie intégrante de la panoplie de l’agent secret. Elle va lui permettre de se moquer de la précision des horloges soviétiques dans « Bons baisers de Russie » lui permettant de prendre un Top Horaire en gros plan dans Opération Tonnerre et de donner l’heure à sa conquête dans Goldfinger. La Submariner sera également au rendez vous dans Vivre ou laisser mourir, le huitième film de James Bond dans lequel Sean Connery sera remplacé par Roger Moore qui restera fidèle au modèle, tant l’image de la Submariner était associée au personnage. Une icône éternelle qui symbolisera longtemps le monde de l’aventure des années soixante et qui se perpétuera ensuite, pour évoluer selon les modes et courants pour rester aujourd’hui une des montres les plus portées et recherchées au monde.

Dans les années 2000 avec l’arrivée de Pierce Brosnan dans la franchise 007, Rolex cèdera la place à Omega et à sa Seamaster 300 pour le tournage de Golden-Eye en 1995. Mais de l'avis de nombreux fans de la série, Sean Connery restera comme Le James Bond éternel... celui des origines, tout comme la Rolex Submariner restera dans les mémoires comme la montre la plus fantastique des années soixante... malgré l’idée reçue qui affirme que seul "Les diamants sont éternels"... certainement un ultime exploit à mettre au crédit de Sean Connery...l'agent 007...


 

Rolex Submariner 6536 Circa 1958

Rolex Submariner 6536 Circa 1958

La première James Bond Watch