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Tom Cruise, Pete Mitchell  alias Maverick, est de retour sur les écrans trente-six ans après la sortie du premier opus. Une sortie très attendue des aficionados et passionés d'aviation qui relance l’intérêt pour les montres d'aviateurs, de pilotes militaires et d'aviation.


Après un long interlude de trente-six ans, le plus célèbre des pilotes de chasse américain de l'US Navy est de retour. Maverick n’a pas pris une ride… tout comme sa montre: un chronographe orfina porsche design tout de noir vêtu, sorti il y a pile cinquante ans. «Top Gun fait partie de ces films qui ont marqué une, voire deux générations de spectateurs, décrypte Jean-Philippe Tarot, créateur du site horloger Montres de Luxe, et chasseur de garde-temps sur grand écran. Les amateurs de montres avaient alors remarqué que Tom Cruise portait un chronographe porsche design orfina en PVD noir.» Il s’agit là de la toute première montre lancée par la marque en 1972, dessinée par Ferdinand Porsche lui-même, le père de la mythique 911! Une pièce que le film allait faire connaître au monde entier.

Mais pourquoi elle? «Elle était au poignet de tous les pilotes américains qui étaient en RFA dans les années 1970, explique thierry serna de la boutique de montres de collection mostra store (aix-en-provence), spécialiste des montres militaires. Or, dans le scénario, le père de Maverick est censé être un des as de l’US Air Force. Il a très probablement été basé en Allemagne et porté ce modèle. C’est sans doute celle de son père.» Au-delà de cette Porsche Design, Top Gun a véritablement lancé la mode des garde-temps de pilote. «Ce film qui a aussi boosté les ventes de blousons Avirex des pilotes de Tomcat, va marquer le début des collections de montres militaires. Tout à coup, les marques qui, jusque-là, ne s’occupaient pas de leur histoire ont commencé à s’en soucier», poursuit le spécialiste.

Un gisement d’innovations techniques
Ceci étant, les maisons horlogères n’ont pas attendu Tom Cruise pour s’inviter dans les cockpits. À commencer par Louis Cartier, qui imaginera pour son ami Santos-Dumont une montre lui permettant de garder les mains sur le manche en permanence, tant les premiers engins volants étaient instables. Il n’était pas rare non plus que les pionniers des vols au long cours, tel Saint-Ex, portent une montre à chaque poignet: une pour la distance et le vol, l’autre pour suivre l’autonomie en essence.

D’ailleurs, les talents des garde-temps évolueront au rythme des avions, des hélices aux réacteurs. Adieu les vieilles montres sur bracelet cuir aux aiguilles dont le radium s’effritait du fait des vibrations des moteurs. Place en France, en 1954, à des caractéristiques fixées par des appels d’offres, qui donneront naissance, aux côtés des Dodane et autres Auricoste, aux mythiques Breguet Type XX, que nombre d’amoureux de pièces vintage rêvent de voir rééditées. «Les trois constantes importantes pour ce type de montres étaient alors une cloche amagnétique - les radios de bord perturbant le spiral -, une lunette tournante, et un système stop secondes, permettant de synchroniser sa montre à une source horaire, au-dessus d’un point de repère», précise Thierry Serna. Elles deviennent un véritable gisement d’innovations techniques, s’élevant au rang d’instruments de bord au service des pilotes.

Jadis, manipuler un chronographe mono poussoir avec des gants n’a rien d’évident. Breitling parvient dès 1932 à intégrer à ses modèles un second poussoir chargé de la remise à zéro. Longines introduira, quatre ans plus tard, la célèbre fonction «flyback», ou retour en vol, avec son poussoir situé à 4 heures qui, en une pression, arrête la mesure, remet à zéro et enclenche une nouvelle mesure. Un concept que la marque allemande Hanhart contribuera à faire connaître à partir de la Seconde Guerre mondiale et notamment avec son chronographe 417 ES (fétiche de l’acteur Steve McQueen), réédité ce mois-ci dans son diamètre originel de 39 mm. C’est également Longines qui inventera la montre GMT, indiquant deux fuseaux horaires, comme la marque le soulignait lors de la récente présentation de la nouvelle Spirit Zulu Time. Tournée vers l’aviation dès le début des années 1920, elle développe le modèle Hour Angle en collaboration avec Charles Lindbergh.

D’autres modèles ont marqué l’histoire de l’aviation, telles les Glycine Airman des pilotes d’essai de l’US Air Force. Les personnels de l’âge d’or de l’aviation civile ont, eux, jeté leur dévolu sur la Rolex GMT-Master et la Navitimer de Breitling et sa règle à calcul intégrée. Mais de nos jours, les instruments de vol (tel le célèbre HUD, Head Up Display) sont intégrés aux casques des pilotes de chasse. Et la montre d’aviateur à l’instar des chronographes d’IWC développés en partenariat avec les pilotes de Top Gun (le vrai programme de formation de l’élite des pilotes!) est devenue un pur plaisir d’esthète.